Depuis le lancement de la campagne le samedi 21 novembre 2020, elles sont sur tous les fronts pour faire partie des futurs conseillers régionaux.
Elles sont au total 17 femmes dans la région de l’Adamaoua à avoir été investies par le parti pour participer aux élections régionales du 06 décembre prochain. Bien encadrées par leur point focal, Amina, les candidates sont sur le terrain afin de rester connecter avec les futurs électeurs. A partir des calendriers bien dressés, elles se déploient sur le terrain pour convaincre l’électorat à plébisciter les listes du Rdpc et en particulier de faire confiance aux femmes. Soutenues par leurs camarades du parti avec en première ligne les présidentes de sections, elles restent confiantes.
A Ngaoundéré 1er par exemple, dans le département de la Vina, la campagne bat son plein. Marie Abe, présidente de section Ofrdpc rassure « le travail a commencé dans notre circonscription bien avant le lancement de la campagne. Nous nous sommes organisées à accompagner les candidates dans ce processus pour qu’au lendemain du vote, les femmes soient mieux représentées au conseil régional », a-t-elle déclaré. Rester en harmonie avec l’électorat compte dans le processus. « Nous multiplions les rencontres pour fidéliser les nôtres. Chaque équipe travaille dans le secteur qu’elle maitrise », a-t-elle ajouté. Si ailleurs, certaines présidentes de sections se réjouissent du fait que le parti règne en grand maître, dans d’autres localités, c’est tout le contraire. Il faut fournir encore plus d’effort pour convaincre non seulement les conseillers municipaux « acquis », mais également ceux de l’opposition. C’est le cas de circonscription de Banyo dans le département de Mayo-Banyo. Marie Chantal Etong, la présidente de section souligne que l’opposition règne. Par conséquent aucun repos jusqu’au jour du vote. Elle mentionne qu’il faut rester vigilant, convaincre l’opposition pour accorder le plus de voix à la liste du Rdpc.
Les valeureuses candidates avec à côtés, leurs camarades travaillent d’arrache pied pour que tout se passe dans la paix.
Marthe Makoukam, stagiaire
